
Bucarest ressemble à un vieux piano désaccordé. A la fois imposante et mystérieuse, elle a pourtant subi les affres du temps et ses murs se sont gorgés de gris comme le serait ce bel instrument oublié sous la poussière d’un vieux grenier.




Une ville qu’on parcourt, avec, sous nos yeux (un peu fatigués) mille détails qu’on ne peut pas nécessairement déceler au premier coup d’œil, dissimulant en effrontée les petits joyaux d’un patrimoine architectural d’une diversité incroyable. De jour mais surtout de nuit, elle sonne et résonne, ses soirées sont bruyantes et le quartier de la vieille ville semble s’être figé dans une cacophonie de routine, dévoré par les bars qui fourmillent dans ses artères piétonnes. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle m’a énormément plu, mais au-delà de ce gris et de cette atmosphère estivale étouffante, je suis convaincue que Bucarest sait surprendre et émerveiller celui qui saura la regarder comme elle le mérite.



Afin de clore cette rétrospective roumaine, je voulais tout de même vous recommander deux lieux coups de cœur, deux découvertes comme je les aime qui ont surgi sur mon chemin: le grand bar-terrasse Fabrica mais surtout la petite librairie française Kyralina. Une jeune libraire arborant un tee-shirt à l’effigie de ma Frida Kahlo (oui, ma Frida) est nécessairement une femme de goût et a d’ores et déjà toute mon estime et ma sympathie. Au cœur de ce petit endroit charmant, un bel espace jeunesse où j’ai pu retrouver bien des titres de mes auteurs de prédilection, une vaste sélection de livres de poche et de littérature française sans oublier une étagère consacrée à la littérature roumaine et à celle des pays de l’est de manière plus générale. Le genre de lieu qui donne envie d’abandonner toute visite pour tourner bien des pages…. (Cerise sur le gâteau, un choix de BD modeste mais de très bon goût. J’aurais tout de même dû leur parler d’Abélard.)
Bon, et puis, je sais que pour certains lecteurs ici, ce dimanche a comme un goût de dernière fois, de dernier jour. Alors bon courage pour l’événement de demain dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. En ce qui me concerne, il me tarde d’y être. Bonne journée les Kids !


La Roumanie pas à pas ou l’intégralité des récits de voyage :
1 – Cluj Napoca Face A / Face B.
3. Sigișohara.
5. Sibiu
6. Bucarest
De beaux monuments, de belles découvertes, une belle fin avant la rentrée ! (Oups, j’ai prononcé son nom 😉 )
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Wahou!! De magnifiques photos 😀
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ça a l’air d’être une très belle ville, ça me donne envie!
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Merci pour ce beau voyage virtuel!
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Tu es restée combien de jours à Bucarest ? Il faut du temps pour « sentir » vraiment l’atmosphère d’une ville.
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J’y suis restée trois jours…
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Quel régal que tous ces clichés de Roumanie !
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Des églises aux monastères.. ce que tu nous donne à voir prouve qu’il y a bien de petits joyaux à découvrir! Kyralina? En hommage à Panaït Istrati (Kyra Kyralina)?
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Tu décris très bien la ville. Je me souviens que je me disais « dommage que tous ces magnifiques vieux immeubles soient laissés à l’abandon ». C’est très étrange, comme ville, car il y a des magasins de luxe et, une rue plus loin, des immeubles délabrés qui donnent l’impression qu’une guerre s’est arrêtée la veille. Jolies photos.
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