Une guinguette et un concours de circonstances. Alors qu’Edmond arrive accompagné d’une demoiselle dans un bal populaire, il repart au bras d’Olympe, sans autre forme de procès… Leur histoire d’amour, fulgurante, les comble d’un bonheur rare et leur complicité crève les yeux.
La jeune demoiselle, frêle comme une brindille, a pourtant un tempérament bien trempé. En avance sur son temps, elle porte en elle la force de caractère de sa tante Henriette, pionnière en matière d’alpinisme. Fascinée par cette femme, elle a gardé d’elle une volonté de fer et une certaine idée d’un féminisme en germe à l’époque où l’on croisait encore la grande Simone de Beauvoir à la terrasse du Flore.
Agacée par le jeu hypocrite des conventions sociales, elle ne manque pas de s’affirmer avec ferveur comme une femme autonome et indépendante qui – malgré son appartenance à un milieu aisé – n’a nullement l’intention de se contenter d’être simplement « l’épouse de… ». Son père, plus à cheval sur les traditions, n’est pas de cet avis et profite de ses nombreuses relations pour éloigner Edmond de sa protégée, ne voyant pas en lui le gendre idéal… Envoyé parmi les chasseurs alpins, le jeune homme entretient une relation épistolaire avec Olympe, nourrissant chez elle cet amour inconditionnel de la haute montagne et son goût prononcé pour le dépassement de soi.
Il est temps que tu mettes ton énergie dans ta vie . J’ai besoin de toi ici avec moi, pas là-haut avec des fantômes.
Cet album est le récit d’une histoire d’amour. Une de ces idylles belles et fortes qui forgent et grandissent. Le lecteur suit ce couple au gré de ses tourments, de ses victoires et de ses renoncements. Le scénario de Cédric Mayen, particulièrement bien ficelé, se déroule avec une fluidité captivante, parvenant, même, en filigrane à dresser le portrait d’un pays qui change, évolue et qui voit l’Histoire marquer les Hommes.
Olympe est une héroïne qui porte en elle la vaillance et la beauté des grands personnages. Elle appartient à deux mondes – entre tradition et modernité – et y trouve sa place au-delà des conventions que lui impose sa condition de femme. Quant à nous, lecteurs, nous nous attachons, sans même nous en rendre compte, à ce duo amoureux tendre et piquant, et c’est saisis d’une émotion palpable que nous tournons les dernières pages de ce roman graphique.
Le talent de Lucy Mazel – qui m’avait parlé de ce projet lors de sa venue aux Rendez-vous de la BD d’Amiens – n’est pas étranger à cette réussite. Déjà convaincue par son dessin dans l’album Communardes ! qu’elle signait avec le génial Wilfrid Lupano, me voilà définitivement conquise !
Son trait élégant dépeint à merveille cette France d’après-guerre gorgée de pastel et de teintes surannées, ces êtres passionnants et passionnés, ces voyages entre ville et grands espaces. Les paysages de montagne savent être majestueux et vertigineux, et quand il s’agit de saisir l’intimité des êtres, là voilà qui parvient à appréhender bien des émotions, sous un trait d’une rondeur exquise. Détresse, colère, amour, admiration: autant de nuances sensibles et de visages touchants pour des héros que les paris fous n’effraieront pas.
Une réussite totale, une grande bouffée de beau au milieu des bulles avec cet album qui tutoie les sommets…
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Edelweiss – Lucy Mazel & Mayen
Glénat – Vents d’ouest
One Shot
ISBN: 9782749308142
Juin 2017
96 pages / 17€50

Wouah cette couverture est magnifique et l’intérieur également, et le sujet a l’air top ! J’adore ! Je le veuuux !
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C’est quoi cette couverture enneigée au mois d’août, tu veux enfoncer le clou de la déprime de rentrée ou quoi ?
Pour la peine je fais l’impasse, de toute façon il n’est pas pour moi cet album je pense :p
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Il vient d’arriver à ma Médiathèque! Je vais me jeter dessus!
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tu en parles très bien merci
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Oh que ça me plait ça !!
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Je regarderai si je le trouve mais graphiquement parlant au premier coup d’œil, il ne m’attire pas … !
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J’aime beaucoup ces couleurs qui nous font voyager dans le passé. L’histoire a tout pour me plaire. Comme d’habitude, j’aime la manière dont tu présentes cette BD 🙂
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j’adooooooooore la couv’ et ça a l’air super joli !!
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je suis intriguée alors je la note pour une future lecture
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Tu en parles très bien, alors j’ai bien envie de tenter cette lecture !
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Tu donnes vraiment envie! Je note!
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Une sublime bd, tout à fait d’accord avec toi.
J’adore le dessin de Lucy Mazelle. 🙂
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Oh, je le veux! Totalement fan des dessins et de la période.
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Voilà ! C’est aussi pour ça que je me suis précipitée sur ce titre !
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Dénicheuse de pépites, va ! J’adore le dessin !
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Hey hey ! Et tu risques d’être touchée par l’histoire !
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J’ai pas trop accroché avec les Communardes (pourtant j’aime bien ce que fait Lupano d’habitude).
Je me laisserai bien tenter par celle-ci quand même. Je trouve la couverture magnifique.
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Celui qu’elle illustre? (Avec les éléphants?)
Ici rien à voir, et l’histoire est vraiment belle.
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J’aime beaucoup le travail de Lucy Mazel. J’ai croisé ce titre en librairie mais n’ai pas craqué. Je le regrette un peu maintenant !
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Il est beau ton billet ! ♥
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J’ai beaucoup aimé cet album ! merci de nous l’avoir fait découvrir !
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Je l’ai enfin lu… Et adoré !
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Pas étonnant ! Quelle belle BD !
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