To the happy few…

Havre de paix

Nostalgie dominicale. J’ai passé une partie de mon vendredi entre les trains, le RER et la voiture pour retrouver mon chez moi. J’ai repassé le film de cette semaine en papotant avec ma sœur et en regardant les photos, en échangeant quelques messages avec mes amis qui partaient un peu plus tard de notre nid douillet de Lans-en-Vercors. Je suis encore un peu là-bas et pas du tout prête pour reprendre demain. Une semaine de vie à onze, entourée de gens qui aiment lire, bien manger, rire et parler cinéma… J’avoue qu’il y a plus difficile à vivre… Une semaine de fous-rires, de perles, de chutes en ski (n’est-ce pas V & P ?), de plats savoyards qui font pleurer les balances, de paysages enneigés à perte de vue, de groupes « rando » « lève-tôt », « skieurs avertis » « skieurs baby », « vin chaud », « grasse mat » « après-midi lecture » et j’en passe…

Avoir l’embarras du choix… (Ils n’étaient pas tous à moi…)

Bilan des lectures honorable. J’ai lu Un petit goût de noisette et Le Passeur tout en avançant dans le pavé d’Eric-Emmanuel Schmitt Les Perroquets de la place Arezzo. Nana devra patienter encore un peu bien que l‘effervescence zolienne ait repris de la vigueur après d’intenses débats et conversations autour de la célèbre saga des Rougon-Macquart… Vincent m’a donné envie de découvrir La Couleur des sentiments et la trilogie de Patrick Ness ne cesse de me narguer moi qui la conseille à tout-va…

Chaud & Froid…

Revenir et retrouver le silence et le calme de l’appartement / Ne pas retrouver la grande tablée du petit déjeuner et les rires qui résonnent /Sentir un peu moins les courbatures qui prouvent que contrairement à ce que vous croyez, vous avez des muscles, là, bien cachés qui ne demandaient pourtant qu’à se faire oublier / Ne pas faire la queue pour la douche /  Ne pas croiser Chucky au réveil / Avoir envie de me laisser bercer encore par Ben Harper, Les Beatles, M, Otis Redding / Mimer une fois de plus des chansons d’exception en créant des chorégraphies mémorables / Effacer quelques horreurs, avec un sourire complice / Songer à ces petits instants de grâce / Rire encore de ma Blonde qui flirte avec les sapins / Ma Rousse qui elle, flirte avec le carrelage de la cuisine /Le vin chaud d’Elo / Le ou la Jaja ? / Révisions géographiques pour la Rousse /Rire de nos perles / Max, tu lis Game of Thrones en anglais? Mais tu comprends tout ? – Absolument pas. Sur 10 mots, j’en comprends à peine 5. / J’avais complètement oublié l’existence de la tarte aux myrtilles, mais en fait, c’est très bon. /Oh non, j’ai raté le blind test Disney parce que j’ai fait Bouli. – C’est un déni de Bouli !/Il manque Iep ! /D’façon, chez Zola, ça schlingue ! / J’aime pas Proust, il m’emmerde. / Putain mais qui a mis le Nutella au frigo !!!???/ Partir à la recherche du coupable /Je suis tombé sur la Baby / Hey Christy ! Hey Landy ! Hey Gervy ! / Bon qui est celui ou celle qui a vomi cette nuit ? / Je suis un peu le Jamel Debbouze de Lans-en-Vercors /Le Vin chaud, ça me donne des ailes / Repié a lam aux iep’ / Tu mets l’eau avant le cachet toi ? Si je fais ça, je bave. / Gervaise, elle est toute pourrie / L’origami pour moi, c’était un massage. Ou alors une incantation. Quelque chose qui fait du bien quoi… / Patrick Swayze dans Dirty Dancing, c’est un peu un Frank Mickaël pour les filles de votre âge. / Iep, fais gaffe à ce que tu dis, on ne parle de pas de Dirty Dancing comme ça ! / Mes semelles sont immaculées ! – Euh immaculé ? Bah ça doit être dans son patois, un truc en lien avec l’immaculée conception j’en sais rien moi. / Max et son manque d’atomes crochus avec le serveur / Valoche, descends du capot et arrête de faire l’essuie-glace avec tes cheveux, nous avions convenu qu’il fallait rester discrets / Finalement, la semaine s’est déroulée sans aucun couic ! – Couac peut-être non ?

Instants de grâce…

Instants gourmands.

Fromage fondant et son écorce d’épicéa. OMFG.

Je reviens de ces vacances avec plusieurs certitudes : ma Blonde est définitivement une grande malade. (Rire à en pleurer de cette folie douce qui la caractérise si bien…), je déteste les balades en raquettes et essentiellement quand ça monte, très haut, trop haut, je préfère de loin les pauses « vin chaud et tarte aux myrtilles » à 1500 m d’altitude, je crois, même si je ne l’avoue qu’à demi-mot,  que j’ai vraiment pris mon pied en remontant sur des skis de piste, j’ai rencontré trois nouvelles personnes absolument exquises que j’espère revoir très vite, je ne me remettrai jamais de la photo de ma Mel sur son permis de conduire…

Vin chaud et mitaines.

Chanson de circonstance : Stand by me Otis Redding.