Le détroit de Gibraltar dépassé, tous les maris redeviennent célibataires.
À Plymouth, petite ville portuaire d’Angleterre, la vie grouillante est rythmée par les jours de marché, les événements locaux, les arrivées ou grands départs des marins. Les points d’ancrage des habitants y sont multiples. Certains vont s’enivrer dans les bars avant de retrouver leurs femmes, d’autres préfèrent les corps des filles de passage. Le Pilar est d’ailleurs une institution en la matière et l’on y croise des femmes d’une beauté qui grise et éveille le désir. Entre ces murs, les corps lascifs se trouvent et s’abandonnent. Certains hommes y ont même leur « régulière »…
Quand on a un moment de liberté, on se réfugie dans les vers de ses poètes. C’est notre façon à nous de la sentir près de nous, un peu encore.
Les Filles des marins perdus est un album qui vient réveiller un magnifique souvenir de lecture. A ceux et celles qui n’ont pas encore goûté à la magie du superbe Le Port des marins perdus, il est plus que temps de vous y frotter. Cet opus – cette fois en couleurs – n’est pas vraiment une suite mais il nous offre une immersion dans la maison close la plus réputée de la ville. Nous y découvrons, à travers deux récits, les coulisses de la vie des filles de joie et leurs histoires de Shéhérazade à l’anglaise. Complices, médisantes, solidaires: elles se confient, aussi, les soirs chômés, leurs aspirations à vivre d’autres vies que les leurs. Un quotidien certes un poil fantasmé et assurément un peu éloigné des sombres heures qui souvent s’y jouaient mais autour duquel se tissent les histoires qui font vivre Plymouth.
Pour nous parler, nous aurions dû hurler… Nous sommes donc restés muets.
On y retrouve alors la ville comme on reviendrait sur les lieux d’un voyage antérieur. On y foule les pavés avec la sensation d’avoir déjà parcouru ces rues et l’on se sent familier de cette petite ville, théâtre de bien des intrigues. Dans ce paysage connu, de nouveaux visages surgissent. Celui d’un Maori dont la grandeur d’âme égale sa stature imposante (et qui assurera la protections des femmes qui croiserait des hommes malhonnêtes), ceux de demoiselles qui savent, aussi, s’émanciper des préjugés et des carcans que leur impose leur condition. Des retrouvailles réussies avec le talentueux duo Radice et Turconi.
- L’excellent album Le Port des Marins perdus chroniqué dans la revue Pierre Papier Chicon.
Les Filles des Marins Perdus Scénario de Teresa Radice, dessins de Stefano Turconi Traduit de l’italien par Frédéric Brémaud Éditions Glénat, dans la collection Treizeétrange 17 € / 128 pages / septembre 2020 BD de la semaine – 9e Art |
je ne connais pas du tout, j’aime bien les planches que tu montre, à voir si je le trouve en bibli
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Je vais déjà noter le port des marins perdus
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Les planches que tu partages me plaisent bien, je note par curiosité.
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le dessin est assez classique mais j’aime la thématique et ce que tu en dis !
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Ce que tu dis fais envie même si les dessins ne me tentent pas plus que ça. .
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Évidemment qu’il me la faut ! Le port des marins perdus, cette merveille ! J’adore ce duo !
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Non mais juste le titre… il est tellement beau, ce titre! Bref, jej prends note!
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Les planches me tentent beaucoup, merci pour cette découverte
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Le titre est déjà joli! Ce que tu dis confirme ma première impression.
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je note et je vais essayer de me le trouver rapidement !!
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C’est très tentant !
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J’avais tellement aimé Le Port des Marins Perdus… Forcément, je note celui-ci !
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Je trouve la couverture splendide. Au plaisir de te relire…
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Je serais bien curieuse d’ouvrir cette BD! Je note !
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Noté ! J’avais adoré « Le port des Marins perdus »…
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C’est alléchant! Je retiens pour un futur emprunt.
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Ah ben je le note de suite celui-ci!
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