L’incendie a tout pris. Les murs, les hommes. Shigeji a perdu ses parents et ce qu’il reste de l’entreprise familiale lui revient. Tout est à reconstruire et l’on s’étonne de le voir si entêté à refuser toute l’aide nécessaire pour s’attaquer à ce délicat projet de renaissance. Sa démarche prend d’ailleurs une tout autre dimension quand arrive la jeune Ritsu, amie appartenant au passé. D’abord employée dans la maison pour y accomplir quelques tâches ménagères, elle avoue s’être engagée à s’occuper de cinq orphelins particulièrement remuants et les voilà qui arrivent à leur tour sous ce toit précaire. Une démarche qui n’est pas tout à fait du goût de Shigeji… Une cohabitation aussi curieuse que déroutante qui exigera de la patience pour s’apprivoiser…
Comme tout début de série, et encore plus pour un manga comme celui-ci, il ne faut, me semble-t-il, ne pas s’attendre à un récit aux multiples rebondissements. L’histoire est celle d’une vie qui reprend ses marques suite à un drame venu en amont des premières pages. Ici, tout se veut lent. On tâtonne, on s’observe, on se questionne. Chaque protagoniste apparaît et s’installe dans les cases pour apprendre à se découvrir.
Les personnalités sont toutefois assez vite esquissées. La jeune Ritsu porte en elle l’hésitation touchante qui la caractérise, le taciturne Shigeji peine à se laisser cerner, masqué derrière ses poils de hipster nippon tout auréolé de mystère et de silence. Le trait est d’une finesse remarquable, les expressions justement marquées et soulignées, prenant ainsi le relai de passages souvent peu loquaces.
Il faut être capable de se laisser attirer et saisir par ce rythme lent, cet art du pas grand chose, cette cadence étouffée. C’est n’est assurément pas le genre de manga qui fera l’unanimité mais j’y ai trouvé ma place en parcourant ce récit sensible et parfois un peu hésitant. L’arrivée d’un troisième personnage vient assurément soulever des questionnements pour la suite de cette série que je compte bien découvrir avec un intérêt évident.
La chronique de Jérôme.
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Le premier mercredi du mois, la BD de la semaine est au milieu des livres!
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Les chroniques des amoureux des bulles:
Chiisakobé – 1 – Minetarô MOCHIZUKI
Le Serment de Shigeji
D’après le roman de Shûgorô YAMAMOTO
ISBN:978-2-35348-079-1
15€ / 208 pages
Octobre 2015
Je suis contente de voir apparaître des Mangas dans la blogosphere que je fréquente car les ados autour de moi en lisent beaucoup . Et quand j’essaie je n’y trouve aucun intérêt. Celle-ci me semble plus intéressante.
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Je m’y mets tout doucement car je suis vraiment novice en la matière…
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Une série, peu d’enthousiasme, de la lenteur = je passe 🙂
Pour moi aujourd’hui : http://promenadesetmeditations.blogspot.fr/2017/04/ceux-qui-taiment-detienne-davodeau.html
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Lien ajouté !
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Jérôme invitait déjà à découvrir cette série et vu ce que tu en dis, je me dis « pourquoi pas ». Il me semble qu’elle est terminée mais je vais voir ce que vous dites du dernier tome (si vous en parlez) et puis je me déciderais 😉
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Oui, elle est achevée. Je vais m’empresser de lire la suite.
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Un ami m’en avait parlé déjà l’été dernier… Je sais que ma bibliothèque les possède… yapluska
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En effet ! Toutes les conditions sont réunies !
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Bonjour Moka, je vous rejoins aujourd’hui avec :
« L’étrange boutique de Miss Potimary, La boîte à secrets » d’Ingrid Chabbert et Séverine Lefèvre
Pour ton manga, je comprends ce que tu veux dire par « rythme lent, cet art du pas grand chose, cette cadence étouffée » car j’ai trouvé cette même narration dans mon dernier livre japonais.
Je ne lis pas de manga, mais la couverture m’aurait attirée !
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J’ai l’impression que c’est une constante dans la littérature japonaise. Mais je ne la connais pas assez pour en faire une certitude.
Merci pour ton lien…
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J’avais un jour presque acheté celui-là…
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J’aime beaucoup le « presque » acheté.
Je « presqu’achète » souvent. ^^
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🙂
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Je l’ai lu il y a peu, j’ai directement été enchantée par les dessins mais j’ai vite déchanté. Tu mets le mot dessus: lenteur. (Alors que d’habitude, j’aime la contemplation) mais là, je n’ai pas trouvé mon compte.
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Je comprends que cette lenteur puisse poser problème. J’attends vraiment de voir ce que donnera la suite car sa sensibilité a su me parler et ne m’a pas semblé spécialement pesante.
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Je lis moins de mangas ces dernières années mais pourquoi pas ? Ce que tu en dis me tente… Voilà ma D de la semaine avec La Loterie : http://bouquinbourg.canalblog.com/archives/2017/04/05/35134349.html
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Une fois de temps en temps, c’est plutôt plaisant. Merci pour ton lien.
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Tu attises ma curiosité, même si je ne suis absolument pas manga à la base. La première planche est trop drôle! Et je trouve que les deux personnages principaux ont un look des années 70′ sur la couverture du moins! Merci pour cette découverte!
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J’adore leur style aussi (Je trouve les couvertures de cette série absolument magnifiques.) Je vais m’acheter le tome 2 assez vite, espérons que je sois toujours aussi convaincue !
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Un manga prometteur. Et j’ai oublié de mettre ma bulle ! http://lesfanasdelivres.canalblog.com/archives/2017/04/05/34953894.html
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Ta bulle est en ligne ! Merci
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Je ne suis pas spécialement attirée, par la couverture et par la lenteur qui semble caractériser ce manga…
PS: tu t’es trompée dans le lien vers mon article du jour, le voici: http://vivrelivre19.over-blog.com/2017/04/les-gouttes-de-dieu-tome-1.tadashi-ago-et-shu-okimoto-2008-manga.html
Merci 🙂
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C’est toi qui vois.
J’ai rectifié le lien, désolée.
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ça me plait, tiens, vais aller y voir de plus près !
Des bisous ma copine ❤
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Va donc voir ce poilu d’un peu plus près ma douce.
Je t’embrasse follement.
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un jour il faudra que je découvre des histoires qui viennent de là bas, je suis pour l’instant toujours restée dans l’occidental 😀
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Ah oui, je te le souhaite. Commence avec le grand Taniguchi !
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Pas certaine de me précipiter ce coup là… Manga, lenteur, pour une néophyte comme moi ça risque de coincer…
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Je te sens suffisamment ouverte pour ça !
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C’est un manga assez inclassable, tant par son atmosphère que par son graphisme épuré à l’extrême. J’en suis très fan, tu le sais, mais je me garderais bien de le recommander à tour de bras tant c’est un peu une lecture « quitte ou double ».
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Je te rejoins dans le clan des conquis ! Mais je suis totalement d’accord avec l’idée d’un quitte ou double.
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Why not ? Cela fait quelques mois (ou années…) que je ne lis plus de manga…
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L’occasion de s’y remettre !
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Je ne suis pas manga, mon fils si. J’adore tes bulles… J’ai vu des choses sympathiques en me rendant chez tes collègues. Belle journée Moka…
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Rapide passage ici : un tag t’attend chez moi si le coeur t’en dit ! 🙂 Bonne journée !
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J’ai bien envie de découvrir ce manga, il faut que j’aille voir s’il est disponible à la bibliothèque. Ce que tu dis sur le rythme me fait penser au manga Le club des divorcées. Il y a peu d’action et l’intérêt repose sur les pensées du personnage principal, une jeune femme divorcée qui doit élever sa fille.
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Alors, dispo?
(Je n’ai jamais lu ce titre dont tu parles…)
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