Histoire de blog·Mon nombril

On a une relation comme ça, Bernard Pivot, et moi.

Voilà un petit questionnaire découvert sur la blogosphère… Madame Lit en a parlé par ici et Goran par-là. Nos réponses comme un miroir, face à celles posées à Bernard Pivot. L’occasion de comparer, d’affiner ces portraits de lecteurs planqués derrière nos bouquins et nos écrans… Bernard vs Moka

1. Votre mot préféré ?
Pivot : « Aujourd’hui » (avec une apostrophe au milieu).

Ma réponse : Supercalifragilisticexpialidocious. #CallmeMary

2. Le mot que vous détestez ?
Pivot : Un mauvais sentiment, décrit par un mauvais mot : « Concupiscence ».

Ma réponse : benchmarker. Plus parce que je le trouve d’un ridicule sans nom quand il est prononcé avec sérieux dans une conversion qui perd en quelques secondes toute sa crédibilité à mes yeux.  #TrueStory

3. Votre drogue favorite ?
Pivot : La lecture des journaux en général, et de L’Équipe, en particulier.

Ma réponse : la culture. Et ce jusqu’à mon dernier souffle.

4. Le son, le bruit que vous aimez ?
Pivot : Le son très discret des pages que je tourne en lisant un livre, ou le son aussi discret du stylo sur la feuille.

Ma réponse : Le son du piano. Le rire de ma petite sœur, la voix de ma mère. Le bruit que fait l’orage quand il éclate.

5. Le son, le bruit que vous détestez ?
Pivot : Rien (Cette question a été oubliée lors de sa dernière émission Apostrophes)

Ma réponse : le bruit sourd, insolemment discret et déchirant des portes qui laissent partir ceux et celles qui ne reviendront jamais.

6. Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?
Pivot : Oh ! Putain !, Oh ! putain !, Oh ! Putain ! (Toujours trois fois).

Ma réponse : Bordel. Ou Catin.

7. Homme ou femme pour illustrer un nouveau billet de banque ?
Pivot : Michel Bouquet dans L’Avare de Molière.

Ma réponse : Pour l’homme ce sera mon cher Alan Rickman. (Rimbaud aurait été trop prévisible.) Pour la femme, Simone de Beauvoir. (Mais à l’instant même où j’écris tous ces noms, je pense que ce ne serait finalement pas leur faire tant d’honneur que cela…)

8. Le métier que vous n’auriez pas aimé faire ?
Pivot : Président de France Télévisions ou directeur d’une chaîne du service public.

Ma réponse : Autrefois, bourreau. Actuellement, DRH.

9. La plante, l’arbre ou l’animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?
Pivot : J’aimerais bien être réincarné dans un cep de la Romanée Conti.

Ma réponse : Un cactus pour la plante, un saule pleureur pour l’arbre et un chat gris pour l’animal.

10. Si Dieu existe, qu’aimeriez-vous, après votre mort, l’entendre vous dire ?
Pivot : « Alors M. Pivot, (Oui parce que Dieu a d’abord parlé latin, hébreux, arabe, puis après il a parlé français. Maintenant il parle anglais, évidemment. Donc) Alors M. Pivot, how do you do ? Euh… Pas terrible… je… euh… I am sorry my God but I don’t speak English. Ah ! Mais c’est vrai vous ne parlez pas anglais. (Il parle français, évidemment, lui aussi…) Eh bien ! Vous avez toute l’éternité devant vous pour apprendre l’anglais. Et je vais vous donner un très bon professeur. S’il vous plaît, allez me chercher sir William. Shakespeare of course ! »

Ma réponse : La bibliothèque est au fond à gauche.

26 réflexions au sujet de « On a une relation comme ça, Bernard Pivot, et moi. »

  1. C’est très difficile à faire je trouve, je suis trop indécise pour choisir. Je n’ai jamais entendu le mot bencmarker et je ne comprends pas ce qu’il veut dire! ton 5 est terriblement émouvant, en 6 j’ai le même mais il est suivi d’une poignée d’autres 🙂 et j’adore ton dernier il est excellent!

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    1. Je suis aussi la reine de l’indécision pour certaines réponses. Mais en prenant mon temps je finis par trouver celle qui me convient/correspond le mieux. Et la dernière me plaît bien aussi… Cela rendrait mon rapport à la religion un peu moins méfiant 😉

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