Awago Beach est leur refuge. Le lieu de rendez-vous estival qui concentre tous les petits rituels et les grandes habitudes. L’endroit où l’on se sent bien, en dépit des sales tours que peut vous jouer la vie.
Rose y retrouve Windy. L’une est introvertie, fine et élancée tandis que l’autre a la bougeotte et entretient avec gourmandise ses rondeurs d’enfant. Les années passent mais le plaisir de retrouver l’autre est toujours le même. Si les journées sont ponctuées de jeux d’enfants, on sent évidemment que cet été-là annonce bien des changements… Leur petit duo complice s’ouvre et s’épanouit, nourri par les premiers questionnements adolescents…
A mi-chemin entre l’enfance qui s’éloigne et l’âge adulte qui les attend patiemment, leur regard sur le monde change, s’affine. D’un côté, elles observent les adolescents du coin dans leur petite routine huilée par la bière et les filles, de l’autre elles sentent ces crises palpables des adultes rattrapés par les démons qu’ils ne parviennent plus à masquer aux enfants…
Dans cet album en noir et blanc (mauve bleuté dans la VO), salué par l’immense Craig Thompson, si coup de cœur il y a, il est essentiellement graphique. Le trait tout en nuance de Jillian Tamaki fait naître un univers doux et sombre, parfait pour rendre compte de cette ambiance ambiguë de l’album, oscillant entre l’insouciance estivale et le malaise latent.
Le récit quant à lui peine à emporter ma totale adhésion tant il manque de rythme et se laisse étouffer par une langueur regrettable. Il repose assurément sur des non-dits et sur l’expression discrète de la sensibilité à fleur de peau des personnages, ce qui peut justifier cette lenteur omniprésente, mais cela n’a pas suffi à mes yeux… On s’offre certes, quelques touches de fraîcheur grâce à la légèreté du personnage de Windy mais il manque clairement ce petit souffle qui ferait de cet album un titre incontournable et c’est un poil décevant. A vous de voir, si cet été-là peut trouver sa place dans le vôtre…
Les billets de Noukette, Caro et Jérôme.
- Mariko Tamaki au milieu des livres : Mes ruptures avec Laura Dean.
| Cet été-là Scénario de Mariko Tamaki, dessins de Jillian Tamaki Traduit de l’anglais parFanny Soubiran Éditions Rue de Sèvres 25€ / 318 pages / 2014 |
Moka - Au milieu des livres 
Comme toi, j’avais été un peu déçue 😉
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Et nous ne sommes pas les seules à en lire certains commentaires. 😉
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avais drôlement aimé cette BD et cette lenteur, comme une été qui traînerait en longueur sous l’écrasante chaleur du mois d’août, un été d’enfant, enfin moi, y a comme eu un écho, des souvenirs, une douceur malgré tout, bref, j’ai beaucoup aimé 😉
du bisou jolie demoiselle ❤
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Je n’ai vraiment rien contre ce genre de récit où le temps semble comme suspendu mais là, va savoir pourquoi, la « magie » n’opère pas. Pourtant comme toi, bien des échos résonnent en moi, moi qui ai passé tous mes étés dans le même village de Charente.
Des bisous, tout doux.
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Je l’avais bien aimé! 🙂
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Comme beaucoup d’autres !
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J’ai lu pas mal d’avis sur cette BD et beaucoup sont mitigés. Je passe mon tour.
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C’est un titre qui divise. Et quelque part, c’est bien.
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J’ai déjà repéré cette BD en rayon… la couverture et le titre me plaisent beaucoup, et le graphisme tout en douceur me plaira à coup sûr! Je me l’achèterai peut-être pour la rentrée 🙂
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Tu peux malgré tout. Les dessins en valent largement la peine.
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J’avais bien aimé mais je n’ai pas beaucoup de souvenirs de l’histoire (preuve que le scénario… en effet…)
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Oui, je pense qu’il y a clairement quelques failles à ce niveau…
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Perso, je me suis ennuyé ferme, je vois que nos ressentis sont proches et ça ne m’étonne qu’à moitié 😉
(http://litterature-a-blog.blogspot.fr/2015/03/cet-ete-la-julian-et-mariko-tamaki.html)
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Et j’avais zappé ton lien. La vilaine.
Comme tu le dis, nos avis proches ne m’étonnent qu’à moitié. C’est à ça que je reconnais mes complices littéraires…
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Je te rejoins complètement… Les dessins sont vraiment réussis mais le scénario m’a déçue…
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Voilà, une fois de plus nous sommes sur la même longueur d’ondes.
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Ce « coup de crayon » me plaît beaucoup avec une préférence pour les tons bleutés.
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Moi aussi j’ai cette préférence. C’est regrettable que cette version n’ait pas été conservée.
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J’ai aussi aimé le dessin et l’atmosphère mais, comme toi, j’ai été déçue par le scénario. Il n’est pas mauvais mais il n’est pas vraiment emballant non plus…
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Pas mauvais mais pas suffisamment prenant à mon goût.
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Moi j’ai beaucoup aimé cette ambiance et cette langueur justement, comme quoi… 😉
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D’habitude, j’accroche, mais là, j’ai admiré les dessins sans me sentir touchée par ces héroïnes estivales.
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J’ai plutôt aimé cette BD, en regrettant que les tons bleu-mauve n’ait pas été conservé à la traduction… mais ce n’est pas parmi mes préférées.
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Je te rejoins complètement pour la question des couleurs…
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J’avais beaucoup aimé…
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Comme beaucoup… Pas le coup de coeur attendu pour moi…
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Je l’ai lue et je ressens la même chose. Je l’ai trouvée longue et trop silencieuse.
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C’est dommage car graphiquement c’est vraiment réussi !
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