
Comme une date charnière pour la demoiselle en vacances depuis un mois et demi que je suis.
Comme une peau toujours trop pâle qui doucement a pris ses couleurs d’été.
Comme l’impression que c’est à partir de cet instant-là que les jours passeront encore plus vite que d’habitude.
Comme une nécessité de délaisser un peu les milliers de pages que j’ai déjà dévorées pour le clavier et les préparations de cours.
Comme une hyperactive qui vient de retourner son appartement pour l’alléger un peu.
Comme une noyée sous les piles de livres à chroniquer.
Comme une fille courbaturée qui a eu l’idée saugrenue de chausser ses baskets un matin à l’aube.
Comme une nostalgique qui regarde, trie les photos de vacances de son échappée roumaine.
Comme une blogueuse à des millions de kilomètres de la rentrée littéraire alors que d’autres sont déjà plongés dans les futures pages qui seront pour la plupart aussi vite lues qu’oubliées.
Comme une procrastinatrice qui reste fidèle à ce qu’elle est.
Comme la sensation d’être éternellement à contretemps.
Comme un toit-terrasse délaissé qui mérite à l’avenir un peu plus de présence et d’attention.
Comme la voix chaude de Moriarty qui ne me quitte plus en attendant une froide soirée d’octobre.
Comme un sourire esquissé, face à un jus de fruits fait maison déposé sur le pas de ma porte.
Comme un parfum discret de thé qui m’accompagne dans mes nuits courtes.
Pour vos oreilles : Jimmy – Moriarty
Courage courage, ici aussi, c’est la même 😉 avec une urgence à profiter des derniers instants d’été ….
un moulon de bisous
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Profite de tout comme tu sais si bien le faire ma belle. Des baisers. Par millier.
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Etrangement c’est aussi cette date qui fait souvent tilt dans mon esprit, cette année encore plus puisque dans une semaine déjà mini herissonne retourne à la creche…
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En effet, les choses s’accélèrent aussi pour elle !
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Profite bien de ces dernières semaines. Bisous
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Je vais faire de mon mieux. Bises
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Je me reconnais dans la date charnière et la nostalgique de son voyage (dit la fille rentrée hier !).
Comme toi, le travail va revenir petit à petit.
Contrairement à toi, je n’ai pas eu le temps de lire…
Bonne fin de vacances.
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Il faut dire que ton voyage a dû être très prenant. Pas trop fatiguée?
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Si si … Mais il y a pire dans la vie 😉
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Oui, tu m’étonnes. 😉
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comme il est beau ton billet et comme l’attention du jus de fruits frais est douce…
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Merci Laurie, ton passage ici me fait plaisir. Et pour le jus de fruits frais, je suis d’accord. Ma blonde de voisine est un amour.
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Ça approche dangereusement oui… J’aime bien cette dernière ligne droite, cette course effrénée pour arriver (ou tenter) à tout faire dans les temps…
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Toi aussi tu fais partie de celles dont l’efficacité se voit décuplée dans l’urgence ?
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Comme le goût particulier des dernières glaces qu’on déguste
Comme cette habitude de marcher pieds nus qui surprend en revenant sur du carrelage après le sable de l’été
Comme ce sentiment d’excitation à préparer ses petites affaires pour la rentrée (beau cartable rouge)
Comme ce temps qui file bizarrement et qu’on voudrait retenir encore..
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Comme un plaisir à te lire et te voir te laisser prendre au jeu…
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Juste envie de te dire : tu n’es pas seule! Je me retrouve beaucoup dans les sensations que tu décris. Et même si j’ai officiellement repris le travail, mon esprit n’y est pas du tout! Au sujet de la rentrée littéraire, je suis TRES heureuse de ne pas être la seule qui ne montre pas d’intérêt à toute cette vague de romans qui arrivent d’un coup sur nos têtes. En bref, profite encore de ces quelques jours de répos, profite, profite 🙂
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Courage pour cette reprise sans impression d’y être vraiment. Je vais comme tu le suggères, en profiter encore un peu, bien que les conditions ne soient pas idéales. En attendant, je replonge dans mes préparations de cours. 😉
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Profite, profite, profite ! Moi j’ai comme une envie d’y retourner en vacances, parce que bon, tu comprends…
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Oui, je sais. Et je te souhaite beaucoup de courage dans ces conditions.
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