» Tu joues l’indifférence. Tu es celle qui les connaît, les hommes. Celle qui ne se dérange pas pour si peu. Celle qui attend que ça leur passe.«
C’est le premier mardi du mois et autant dire que la chaleur estivale risque d’atteindre des températures maximales, et ce dès les premières lueurs du jour. Que voulez-vous, chez Stephie, grande prêtresse des plaisirs coupables, le premier mardi du mois, tout est permis. En bonne disciple, autant dire que ma modeste contribution aura tout d’un coup de foutdre…
Des mains qui glissent autour d’une nuque qui n’attendait plus qu’elles, un visage, des lèvres, un corps qui s’abandonnent. La couverture donne immédiatement le ton d’un livre où le corps féminin sera à l’honneur, sublimé par le crayon ou le fusain. Qu’elles aient une finesse admirable ou des rondeurs savoureuses, les femmes sont là, allongées, rayonnantes, lovées sur les draps froissés pour seule toile de fond. Sensuelles contorsions des corps: le crayon de Barbe leur offre la plus simple et la plus charnelle des beautés. Un regard saisi par les premières caresses, un autre qui ne quitte pas cet homme qui s’aventure à tâtons sur ces courbes qui se donnent à lui, des paupières closes qui disent tout le plaisir de l’étreinte : la danse des corps se joue, là, sous nos yeux conquis par cette effervescence de sensualité. Le corps féminin se veut carte du tendre à l’érotisme délicat et les mains s’acheminent là où le désir les guide.
« Tu le sais bien que c’est pour moi, l’instant le plus intense. Tu me connais si bien! Ces chiffons, ces nuages, ces riens qu’un à un je détache de toi me causent un étrange émoi… Et c’est chaque fois la première fois.«
Les mots de Cavanna sont le seul voile que s’autorisent ces corps-là. Ils sont joueurs, pudiques, coquins, teintés de cette poésie mélodieuse qui se fait l’écho de ces corps à corps qui vous hantent et vous obsèdent. Nos yeux de lecteurs suivent le crayon de Barbe qui déshabille les corps lentement et le texte de Cavanna interpelle ces femmes qui se dénudent et se cambrent le temps d’un instant d’abandon.
« Tu es une perspective vertigineuse. D’où je suis, me comble d’abord, fabuleuse, l’ampleur romane de tes soubassements.«
Une lecture précieuse qui se fait, hélas, rare dans les librairies. Un des plus jolis cadeaux qui soit.
Je t’aime Barbe-Cavanna
Editions HORS COLLECTION
Carton à Dessins
62 pages
2-258-04589-4
Une lecture de plus pour le challenge amoureux de l’Irrégulière.
Catégorie Amours charnelles.
Trop envie !!
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Gros coup de coeur !
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C’est bien ce que l’on ressent
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Effectivement ton sent bien le coup de coeur à la lecture de ton billet.
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Le dessin a l’air sublime en effet! Je ne connaissais pas Cavanna sous cet angle, c’est bien celui des Ritals?
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Ahhhhh, tu donnes envie !
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Je tacherai d’y jeter un coup d’oeil, il ferait un très joli cadeau pour un de mes amis
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Très très envie de celui-ci !
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Quel titre. Et le contenu semble à la hauteur.
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Ton billet est aussi délicat et sensuel que semble être cet album, je suis charmée…
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Conquise, je note pour plus tard parce que c’est typiquement le genre d’album que je souhaite garder et donc acheter 😉 Merci encore une fois pour la découverte.
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Il faudra s’armer de patience car il est difficilement trouvable. Mais si tu parviens à dénicher la perle rare, garde le comme un trésor précieux… 😉
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Cavanna, je l’aime d’amour. Je ne suis pas surpris que ses mots t’aies charmée.
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Je l’ai découvert avec ce titre. Si tu as autre chose à me suggérer. JE PRENDS !
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Je veux ça !!
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Il est tellement beau… ❤
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