
Toute la blogosphère le sait et attend ce jour avec une fièvre et une incomparable ferveur. Le premier mardi du mois, Stephie nous dit que tout est permis, alors les langues se délient, les plumes se raidissent et les sexes s’affolent puisque c’est le jour des lectures inavouables. Bon, exceptionnellement, mon mardi aura lieu un jeudi, au diable les conventions.
« Un recueil de dessins onirique, drôle & érotico-pornographique. »
Après un billet sur le merveilleux Mr d’Emma Becker, les mots ce mardi jeudi cèdent donc la place aux images avec le délicieux petit livre Les Coquins de Marion Fayolle. La lecture de La Tendresse des pierres a été une véritable claque pour moi et l’univers graphique et poétique de cette demoiselle m’a totalement conquise. Nettement plus léger, ce projet un poil filou fera naître bien des sourires sur les lèvres. Sans nul doute, qu’il s’agisse de nous conter une histoire belle à en pleurer ou de nous amuser avec d’impertinentes petites images, Marion Fayolle excelle quel que soit le ton. C’est ce qu’on appelle le talent non ?

Des dessins d’hommes et de femmes qui s’accoquinent et s’adonnent au jeu de la parade sexuelle ludique. L‘érotisme est là, mais dénué de la moindre vulgarité ou volonté de choquer. Les sexes ont disparu, cédant la place à ces petits objets du quotidien suffisamment évocateurs pour laisser notre imagination nous raconter quelques histoires grivoises.

Une fois de plus, Marion Fayolle joue sur les métaphores pour créer un langage imagé souvent gorgé d‘humour et de finesse. Les mots n’ont pas lieu d’être, chaque visuel parlant de lui-même. Dans l’univers de l’artiste, les sexes deviennent quilles, branches d’arbre, escargot curieux, serpentin festif, plume trempée dans l’encre pour mieux dessiner la silhouette nue d’une femme… Les silhouettes portent en elles ces jeux érotiques qui ne lésinent pas sur les symboles. On savoure chaque page, on s’en amuse et l’on se plaît à laisser traîner ce petit livre pour le laisser à la portée de tout curieux un peu effronté qui passerait par-là. Un petit livre à déposer sous l’oreiller de son amoureux, à glisser dans le sac d’une bonne copine, à offrir avec ce sourire entendu qui promet à l’autre un joli moment de lecture.

Marion Fayolle, au milieu des livres:
Les amours suspendues / La Tendresse des pierres ♥♥♥ / L’Homme en pièces
C’est très drôle !! Et merci de ta participation. En effet, au diable les conventions 🙂
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Merci Grande Prêtresse de la débauche ! 😉
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J’aime ce titre 😉
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(Je m’en doutais. ça claque sur un CV^^)
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Plaisant a lire et a regarder ton post 🙂
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Je prends soin de mes lecteurs 😉
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ça a l’air rigolo comme tout !
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Ah oui, j’adore l’idée !
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J’aime décidément beaucoup le trait de cette illustratrice. Et du coup tu me rappelles que « La tendresse des pierres » est en train de prendre la poussière sur mes étagères…
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ça c’est impardonnable !
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Rhooooo, sacré coquine va ! 😉
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Rhhhhoooooo ! Penses-tu…
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J’aime beaucoup les illustrations pour le coup !
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Alors lis sans plus attendre La Tendresse des pierres.
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C’est vraiment très drôle, je vois qu’on a les mêmes envies livresques en ce moment !
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J’aime beaucoup cette idée !
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