Avant que 2013 ne s’achève, j’avais pris rendez-vous avec Frida et Diego au Musée de l’Orangerie. (Pour tout vous dire, l’œuvre de Diego Rivera m’indiffère peut-être autant que celle de Frida me fascine.) Munie de mon billet coupe-file (bien utile quand vous apercevez l’immense queue qui grelotte à l’extérieur…) j’ai enfin pu découvrir les toiles de cette femme à la vie incroyable. J’avais fait la bonne élève, lisant consciencieusement la biographie de de Cortanze que j’ai tant aimée. (Khadie, tu vas te régaler !) Il est vrai qu’elle est moins dense que celle d’Herrera que je m’offrirais bien mais elle m’a permis de mieux me mettre en condition et de mieux cerner son travail, celui-ci étant profondément lié à son histoire et à cette vie aux multiples rebondissements.
C’est donc accompagnée de ma Rousse et de ma petite sœur que j’ai pu arpenter les couloirs colorés rassemblant les œuvres des amants maudits du Mexique. L’entrée de l’exposition met clairement en avant le personnage de Frida posant pour le célèbre magazine Vogue. (Ndlr : j’adore ce cliché) Quelques pas plus loin ce sont des murs aux couleurs de la Casa Azul qui nous entourent. La plupart des œuvres exposées à cet endroit sont celles de Diego. Je passe furtivement cette étape sans m’attarder plus que cela. Une grande salle jaune mêle ensuite quelques tableaux et crayonnés. Mais ce sont surtout des photos de Frida (par Nickolas Muray), ou du couple d’artistes que nous pouvons observer. Un film muet passe également en boucle. Frida joue de son charme, elle sourit, peint, se repose dans la maison familiale. On aperçoit également Trotsky, dont elle fut la maîtresse quelques temps. Si l’audioguide se révèle utile, les informations rassemblées dans les différents livres lus avant l’expo suffisent presque pour se repérer, et nous identifions facilement les personnes ayant eu de l’importance dans la vie couple: proches, artistes ou politiques.
La salle suivante mélange cette fois les peintures des époux Rivera. Au centre, un espace cubique gris uniquement consacré à Frida. A l’extérieur le célèbre portrait « en robe de velours » que j’aime tant. Envoûtante à souhait, la Joconde peut trembler. Au sein de ce petit espace, des autoportraits et le fameux portrait de La Colonne brisée. D’autres œuvres plus torturées sont ici, chacune devenant le miroir de ses fantômes et de ses douleurs. (L’audioguide remplit ici pleinement son rôle pour approfondir l’analyse de ses tableaux.)
Très vite la visite s’achève. Trop vite peut-être.
Un petit bémol malgré tout : la boutique. J’aime terriblement fureter dans les boutiques des musées…Et finalement, peu de choses sont proposées ou alors à des prix exorbitants. J’ai donc jeté mon dévolu sur l’affiche de l’expo qui a déjà trouvé sa place dans mon palais, ainsi qu’une ou deux cartes postales, un livre et un mug. (On ne me refera pas, ce n’est pas comme si j’en possédais déjà des tonnes.)
Au passage, je vous conseille vivement ce livre lu après l’expo, histoire de prolonger cette rencontre artistique. Bernadette Costa-Prades y retrace la vie de Frida Kahlo en choisissant de s’adresser à elle, l’interpellant et la tutoyant. Une approche narrative particulièrement plaisante qui rend le récit d’autant plus émouvant.
J’en profite au passage pour souhaiter une bonne visite
à Neph et Khadie qui partent à la rencontre de Frida samedi !
Profitez-en bien et prenez votre temps ! Enjoy !
C’est avec plaisir que je redécouvre cette expo à travers ton regard ;)…
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Oh c’est drôle, je tente d’y aller aussi peut-être samedi!
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Je ne sais pas si je me remettrai d’avoir loupé cette expo…
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J’ai découvert cette artiste en préparant un cours sur deux de ses tableaux pour mes troisièmes. Un régal !
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Comme je t’envie d’avoir vu cette expo.Cette femme est fascinante, et elle écrit très bien on le voit dans la bio de Herrera. Ces lettres sont fantastiques. Je rêve d’aller au Mexique voir sa maison bleue.Denis m’a conseillé Laura Diaz de Carlos Fuentes, il parle aussi de Frida.
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Je viens de la visiter. Et je suis un peu frustrée : c’est très voire trop court !
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Je ne la connais pas suffisamment mais je ne désespère pas.Tu as réussi à susciter mon envie de faire plus ample connaissance avec elle …
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Voilà qui me fait très plaisir !
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Merci pour les encouragements, ma douce Moka ! Nul doute qu’en grelottant je me souviendrais de ton article 😉
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Cette exposition fait l’unanimité, elle donne vraiment envie de découvrir cette artiste en tout cas
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j’avais lu une biographie de Kahlo qui m’avait fascinée!
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Je retrouve ma conclusion. J’aurais aimé voir plus et grosse déception pour la boutique !
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Je découvre ce blog avec plaisir, Et ce billet en particulier fait écho (même si le mien était succinctissime) avec ça : http://loeildukrop.eklablog.com/avec-les-yeux-105-a103120345
(peut-être que ce n’est pas comme ça pour tout le monde, mais j’aime confronter et/ou partager sur un sujet).
Je reviendrai. Bon dimanche.
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Au plaisir de te relire. Je vais voir ton article.
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Ce devait être en effet une bien belle exposition. Te lisant, je regrette d’autant plus de ne pas y être allée.
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J’ai lu la bio d’Herrera qui date un peu selon les dires mais très intéressante aussi avec des extraits de son journal (que j’aimerais acheter) et de sa correspondance que j’ai aussi sous la main.
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Je l’aimerais beaucoup aussi ce fameux journal !
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Frida, mon idole.. ❤ Cette expo devait être superbe oui.. (oui je lis tes vieux post 🙂 )
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J’en garde un fabuleux souvenir (et partage ton admiration pour Frida)
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