« Des raisons, on peut toujours en trouver.
Des bonnes ou des mauvaises.
En pagaille. Mais c’est pas mon boulot.
Il y a des spécialistes pour ça. »
Il y a quelques jours paraissait mon billet sur le roman jeunesse de Guéraud qui avait su me bousculer dans mes habitudes de lecture. Vous étiez nombreux à m’avoir parlé de la BD d’Alfred en me disant qu’il fallait impérativement que je la découvre.
Faire votre bonheur étant ma priorité (comment ça j’en rajoute ?), mon week-end malouin aura été l’occasion de m’offrir cette BD, mais aussi de rencontrer le charmant Alfred en dédicace. (Il a été question d’excès de champagne et de fatigue aussi…)
Nous retrouvons ce triste village de Mortagne où peu d’ambitieuses destinées pourront voir le jour: travailler chez Listrac, être au service de Clément, passer son temps libre dans le troquet du coin. Au milieu des petites luttes de pouvoir locales, un héros qui vient de choisir son camp. Une envolée sauvage qui n’épargnera personne.
Le trait d’Alfred est vif, saisissant. Exactement ce qu’il faut pour rendre compte de ce récit qui vous glace. Les couleurs sont sombres, à l’image des ecchymoses du jeune Térence et seul le rouge des cartouches ou des corps mutilés vient raviver le paysage morne et triste de Mortagne.
Étant d’une extrême fidélité au court roman jeunesse de Guéraud, Alfred parvient à retracer pas à pas, entre tension dramatique et suspense haletant, les rouages terribles d’une histoire percutante et terrifiante. Il nous faut retenir notre respiration à chaque case, le cœur battant, en nous laissant guider par une narration froide, sans concession. Un duo efficace d’artistes talentueux. Incontestablement.
Cette BD est véritablement étourdissante et son découpage minutieux témoigne d’une lecture subtile et d’une analyse très fine du livre, sans parler du choix de couverture que j’apprécie particulièrement tant le personnage représenté contient tous les visages – des sales types aux plus simples d’esprit – qui le conduisent à commettre l’irréparable.
La lecture du roman m’avait déjà flanqué une belle gifle. Lire cette BD, c’est tendre l’autre joue et se laisser une nouvelle fois surprendre par cette adaptation fascinante.
Le blog d’Alfred.
Les chroniques de Violette, Soukee, Noukette et Mo’…
Je mourrai pas gibier Alfred
ISBN : 2756013137
14€95 / 112 p
Delcourt Mirages
Un excellent souvenir de lecture!
Ta rencontre avec l’auteur devait être intéressante ! Veinarde 🙂
J’aimeJ’aime
Ah oui, une sacrée veinarde ! 😉
J’aimeJ’aime
Tu me donnes envie de la relire cette BD, tiens (et chouette dédicace soit dit en passant).
J’aimeJ’aime
Je suis convaincue que cette BD fera l’objet de plusieurs relectures de ma part. J’ai vraiment adoré !
J’aimeJ’aime
J’ai hâte de la lire! quelle chance d’avoir pu rencontrer l’auteur à St Malo!
J’aimeJ’aime
J’ai beaucoup aimé le roman. Une claque comme tu dis.
Il faudra que je découvre la BD.
Bonne journée.
J’aimeJ’aime
Une grosse claque, je confirme, dont je ne me suis pas encore remise…
J’aimeJ’aime
J’avais beaucoup aimé ce bouquin, je suis ravi d’apprendre qu’il est aussi fidèle au roman.
Et objectif futur, abuser moi aussi du champagne dans les festivals bd ^^
J’aimeJ’aime
Il me la faut !
J’aimeJ’aime
Intrigant… intéressant !
Je note sans aucune hésitation.
J’aimeJ’aime
Il faut que je me penche là dessus…
J’aimeJ’aime
Ah oui, assurément !
J’aimeJ’aime
Je te raconterai le week-end qu’il a passé à a amison, on avait bien rigolé avec yulen.
J’aimeJ’aime